Festival du Film Brésilien

Un peu de chaleur avant les fêtes :) Présenté pour la première fois à Montréal, ce festival va faire du bien à la représentation du cinéma actuel brésilien méconnu et difficile d'accès ici. Du 14 au 20 décembre au Cinéma du Parc.

Les recommandations de l'ami Gustavo:
'L'Odeur du Siphon', 'Frontières de Sable' et 'Cartola'

Pour consulter la programmation: http://brazilfilmfest.net/

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Le James Brown De L'autre Funk : Mr Catra

Grâce à la gentillesse de Vincent Rosenblatt, j'ai eu la chance d'assister mardi dernier à un mini-showcase du James Brown de l'autre funk, Mr Catra dans un bordel de Barra appellé le Café Paris. Ambiance lumière noire et strings phosphorescents avec un Catra qui m'a fortement fait pensé à Devin The Dude. Aux platines et à la mpc Dj Edgar tout en contrôle. Pendant 20 minutes Catra a enchaîné des titres de son répertoire "Putaria" donnant un show "tranquilo", avec blague sur la taille du sexe d'une grande fille de la place, morte de rire comme toutes ses copines.

Mr Catra - Vem Nha Nha


Aprés ça, tout le crew de Catra (trois voitures) s'est déplacé vers une fête de quartier ou l'école de Samba locale donnait un show d'entraînement avant le carnaval. Grosse fête avec plus d'un millier de personnes dansant et chantant sur du MPB et de la Pagode.



Thanks to Vincent Rosenblatt, I got to see the James Brown of the other funk Mr Catra. He did a short show in a whorehouse, very cool, with a talented Dj Edgar on the mpc. Most of his repertoire that night was putaria and he was joking around with the girls. After that, him and all his crew (3 cars) brought us to a community party where more than a thousand people where singing and dancing on MPD and pagode music.

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Crank Dat Chile

Dans quelques heures je serais au Chili pour 3 semaines, puis je partirai pour 3 semaines au Brésil ou je resterai probablement à Rio la plupart du temps.
Je pars avec une question, qu'est-ce qui se passe musicalement au Chili? On connaît Ricardo Villalobos ou encore, dans un autre genre, Panico, et je devine la présence d'une scène indie constituée de jeunes sortis des écoles d'art de Santiago. Mais qu'en est-il de la scène de la musique urbaine? Apparement le hip-hop chilien serait très inspiré par la "nouvelle chanson Chilienne" à tendance revendicative et sociale. J'ai écouté quelques bon trucs sur myspace, mais rien de renversant vraiment. A vrai dire, mes débuts de recherche m'ont fait m'attarder sur du Crunk Chilien plus gangster ou Flaite comme ils disent. Extrait:

CEA .ESE .OO AKA BIG CASO - Dope Man (direct link)

Dinero Sucio - Bola La Plata (direct link)

In a few hours I'll be in Chile for 3 weeks, then I'll go to Brazil for 3 weeks also, where I most probably will stay in Rio for the most part.
I'm going with one question: What's going on in music in Chile? Everybody knows Ricardo Villalobos or, in another genre, Panico, and can foresee an indie music scene composed of art school former or current students. But what's happening in the urban music scene? It seems that Chilean hip-hop is inspired by the "new chilean chanson", more revendicative et socially conscious. I listened to some good stuff on myspace, but nothing too crazy. To be honest my first research brought me to some Chilean Crunk. More gangsta or Flaite like they say?

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Une guerre civile pour une autre

Alguem pode-me levar ? Vou não sair daqui sem ver a kizomba em Maré.

Ok. Beaucoup beaucoup de choses à dire, je ne sais pas par ou commencer, on a passé le week end avec Sany à Galo, pas trop de sommeil, les oreilles me scillent et y a toujours une chose pas prévue qui pop-up ici à chaque jour, chaque heure... o Brasil vai me matar cara ! Mon portuguais se porte de mieux-en-mieux mais c'est déjà le temps de partir... plus que 2 semaines pour trouver la trace des Angolais à Rio. Selon l'article du plus-que-recommandé site Autres Brésils, il y aurait environ 5500 immigrés angolais au Brésil.

"Les statistiques confirment les déclarations de « Maninho », surnom qui lui a été attribué. Selon la Division de Recensement et d’Enregistrement de la police fédérale, des 5 539 immigrants angolais se trouvant au Brésil, la concentration la plus notable - 2 766 - se situe dans l’Etat de Rio de Janeiro. Et, en ce qui concerne cet Etat, la plus grande partie vit au complexe de la Maré."

Marée d'Angolais (1)

Le complexe de la Maré donc. Un complexe qui rassemble aujourd'hui 16 favelas, un endroit pas trop recommandé pour les promenades du dimanche... Je ne vais pas trop m'étendre sur le sujet, d'autres le font mieux que moi, mais ce complexe est celui qui vous accueille à votre sortie de l'aéroport international de Rio (Galeão). Héhé, bienvenue aux Jeux Pan-Américains Rio 2007...

Le truc qui m'a frappé dans cet article c'est qu'on est toujours le "american dream" d'un autre. Le Brésil innonde la lusophonie de ses novelas (genre de soap pas trop subtil) et les angolais rêve du Brésil comme d'autres rêvent des États-Unis et de sa "liberté". Malheureusement, une autre réalité que celle espérée les attend ici, une réalité qui se rapproche plus de leur pays d'origine finalement. "En quelque sorte, ils ont échangé une guerre civile contre une autre." Une zone de guerre ou l'on risque la mort chaque jour.

Ceci dit, la communauté angolaise carioca survit dans un océan de samba, axé, forrozão et baile funk, perpétue ses coutumes et traditions et paraît-il qu'on danse même la Kizomba dans Maré. Eu quero ver... Mais des amis me disent qu'il est très difficile de pénétrer la communauté angolaise de Rio, celle de Lapa en particulier, et à ce que je sache, ze playboy explorateur par excellence, Diplo, n'a pas pu en tirer grand chose.

Então, quem vai-me levar ?

Observatório de Favela
Projeto UERÊ (english)

Pour du nouveau rap angolais, kuduro et tarraxinha, écoutez l'émission de cette semaine.







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