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mardi 10 juillet 2007

Une guerre civile pour une autre


Alguem pode-me levar ? Vou não sair daqui sem ver a kizomba em Maré.

Ok. Beaucoup beaucoup de choses à dire, je ne sais pas par ou commencer, on a passé le week end avec Sany à Galo, pas trop de sommeil, les oreilles me scillent et y a toujours une chose pas prévue qui pop-up ici à chaque jour, chaque heure... o Brasil vai me matar cara ! Mon portuguais se porte de mieux-en-mieux mais c'est déjà le temps de partir... plus que 2 semaines pour trouver la trace des Angolais à Rio. Selon l'article du plus-que-recommandé site Autres Brésils, il y aurait environ 5500 immigrés angolais au Brésil.

"Les statistiques confirment les déclarations de « Maninho », surnom qui lui a été attribué. Selon la Division de Recensement et d’Enregistrement de la police fédérale, des 5 539 immigrants angolais se trouvant au Brésil, la concentration la plus notable - 2 766 - se situe dans l’Etat de Rio de Janeiro. Et, en ce qui concerne cet Etat, la plus grande partie vit au complexe de la Maré."

Marée d'Angolais (1)

L
e complexe de la Maré donc. Un complexe qui rassemble aujourd'hui 16 favelas, un endroit pas trop recommandé pour les promenades du dimanche... Je ne vais pas trop m'étendre sur le sujet, d'autres le font mieux que moi, mais ce complexe est celui qui vous accueille à votre sortie de l'aéroport international de Rio (Galeão). Héhé, bienvenue aux Jeux Pan-Américains Rio 2007...

Le truc qui m'a frappé dans cet article c'est qu'on est toujours le "american dream" d'un autre. Le Brésil innonde la lusophonie de ses novelas (genre de soap pas trop subtil) et les angolais rêve du Brésil comme d'autres rêvent des États-Unis et de sa "liberté". Malheureusement, une autre réalité que celle espérée les attend ici, une réalité qui se rapproche plus de leur pays d'origine finalement. "
En quelque sorte, ils ont échangé une guerre civile contre une autre." Une zone de guerre ou l'on risque la mort chaque jour.

Ceci dit, la communauté angolaise carioca survit dans un océan de samba, axé, forrozão et baile funk, perpétue ses coutumes et traditions et paraît-il qu'on danse même la Kizomba dans Maré. Eu quero ver... Mais des amis me disent qu'il est très difficile de pénétrer la communauté angolaise de Rio, celle de Lapa en particulier, et à ce que je sache, ze playboy explorateur par excellence, Diplo, n'a pas pu en tirer grand chose.

Então, quem vai-me levar ?


Observatório de Favela

Projeto UERÊ (english)

Pour du nouveau rap angolais, kuduro et tarraxinha, écoutez l'émission de cette semaine.







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